Virton: Nouvelle mobilisation pour le maintien du guichet de sa Gare

A Virton, une fois n’est pas coutume (ndlr en 2016), le Collectif citoyen « J’aime ma gare » se mobilise pour sauver les services de leur Gare. Les Amis du Rail ont rejoint le mouvement.
En effet, ce dimanche 23 septembre 2018, une nouvelle action a mobilisé la population virtonnaise pour sauver le guichet et indirectement la salle d’attente de leur gare, d’une fermeture totale, durant les week-ends, à partir du 1er novembre.
Entretemps, la SNCB semble avoir changé de cap…mais pour combien de temps? N’oublions pas que nous sommes en campagne électorale…

Pour rappel, en juin dernier, les Amis du Rail avaient interpellé le ministre F. Bellot sur la problématique des travaux qui se prolongeaient sans cesse entre Athus et Virton; avec pour conséquence « l’exode » des navetteurs… Lire plus dans les articles de l’Avenir du 30 juin 2018 et de la DH du 25 juin 2018:
AL_30.06.2018_Infrabel souhaite-t-elle la mort de la L165
DH-25062018_pge_17_Virton a perdu 75% de ses voyageurs

L163: 25ans plus tard, vers un nouveau souffle?

La L163 vient de passer le cap des 25 ans de fermeture PROVISOIRE….

Si Bastogne semble prendre les devants, Libramont quant à elle continue de faire la  »résistance » du Rail…! Où certains Élus ne jurent l’avenir de cette ligne que par une voie lente seule…fermant ainsi la porte à d’autres développements tels que: retour d’un transport de masse, socio-économiques, touristique, et bien sûr de mobilité.

Les Amis du Rail, eux, prônent une cohabitation train ET voie lente avec une ouverture transfrontalière et un raccordement au zoning. Ce jeudi 6 septembre, ils font le point à Bastogne…dans un Wagon restaurant…!

Lire ci-dessous, un article signé Nadia Lallemant paru dans la DH.

Réactions des Amis du Rail aux derniers propos tenus par le bourgmestre de Libramont:

Libramont à contre-voie encore et toujours…! La position/point de vue du Bourgmestre libramontois, une fois n’est pas coutume – ouf nous sommes encore en démocratie parait-il !- nous ne pouvons que la décrier fermement. Cette position (répétita) ressemble à de l’acharnement, réfutant ainsi toutes propositions d’investissement pour l’avenir de cette ligne du Centre-Ardenne. Même nouer un dialogue semble mission impossible avec Libramont; car, force de constater que nos invitations ou courriers restent sans échos depuis belle lurette…. !  D’ailleurs, faut-il rappeler l’absence (très remarquée!) du Bourgmestre & Collège lors de notre grande Opération des petits déjeuners en gare de Libramont en mai dernier… (fait unique depuis que nous menons cette Opération à travers la Province). Encore bien, qu’un brave Conseiller de l’Opposition est venu nous rendre une bonne petite visite, merci à lui. 🙂 Nous savons que Monsieur Jérouville et son Collège se sont très souvent opposés au retour du Rail vers Bastogne… Pourquoi cette politique de Clocher? « Querelles commerciales ou Politique » entre les deux Villes…?  Il semblerait qu’avec le retour du Rail sur Bastogne, Monsieur Jérouville craint une concurrence (commerces, entreprises) pour le développement économique de sa Commune, au détriment de Bastogne. La Nuts qui est également une ville très touristique et dont les quelques 700 commerces sont ouverts les dimanches ! « Rappelons aussi que si Libramont doit son développement actuel, c’est grâce au Chemin de Fer ! Car avant l’arrivée du Rail, Libramont n’était qu’un petit hameau de 300 habitants !

Dans l’article ci-dessus, « Monsieur Jérouville parle de 12 voyageurs par jour. Nous supposons que Monsieur Jérouville ne prend jamais le train, ni le bus, pour lâcher de telles absurdités?  En effet, en 1987, la norme minimale du nombre de voyageur montés par jour ouvrable fixée par la SNCB était de 200 voyageurs montés par jour, pour éviter la fermeture de la gare.
Hors, Bastogne dépassait la norme, avec 227 voyageurs montés par jour ouvrable et même davantage le…dimanche ! Aussi Bastogne était la meilleure desserte fret après les sites industriels de Harnoncourt et Athus…

25 ans plus tard: Le TEC a dû mettre en service, aux heures de pointe,  des bus articulés ou encore dédoubler certains simples bus afin de répondre à la demande toujours plus nombreuse pour se rendre à Bastogne… Il en est de même sur la relation vers Gouvy (jamais arrivé depuis la fermeture en 84′).